google-site-verification=dvlYsrn1U0QSqfKNWyXEmQl7Z0AnZiPl7OxeFBedUPg
l'actualités au Sénégal

PUBLICITE

Couple sénégalais séparé de leurs 3 enfants au Canada : Le père s’adresse à la ministre Yassine Fall

C’est en septembre 2022 que M. Dia a vu sa famille dispersée. A l’origine, un signalement auprès de la Direction de la protection de la Jeunesse ( DPJ).  L’organisme québécois a des pouvoirs lui permettant d’intervenir lorsqu’un enfant n’est pas en sécurité ou lorsque son développement est en danger. Un pouvoir qui, depuis deux ans, sépare les Dia de leurs deux enfants et qui empêche celui qui est devenu père pour une troisième fois en début mai de voir son bébé. Face à  ce drame familial, M. Dia a choisi de s’adresser à la ministre des Affaires Étrangères, Mme Yassine Fall, à travers une lettre ouverte.

LETTRE OUVERTE À MADAME LE MINISTRE  DE L’INTÉGRATION AFRICAINE ET DES  AFFAIRES ÉTRANGÈRES (par M. DIA.  Québec-CANADA) 

« Nos enfants de la diaspora, une partie  intégrante de notre souveraineté culturelle  et les garants de notre Intégration africaine future ! » 

Québec, le 29 février 2024: « Silence…… ! la Fratrie DIA enlevée à l’école &  la garderie puis séparée dans deux familles québécoises différentes. » 

Québec, le 13 mai 2024: « Silence…! Nouveau-né de 5 jours forcé d’arrêter son allaitement maternel et placé en famille d’accueil. »  

Son Excellence Madame Yassine Fall, Ministre de  l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, 

De prime abord, je tiens surtout à vous féliciter pour votre  nomination au sein de ce nouveau Ministère de  l’Intégration africaine et des Affaires étrangères. 

Cette nomination est une lueur d’espoir pour tous les  sénégalais de la Diaspora mais aussi pour tous les africains en général.

Je ne saurai continuer sans pour autant adresser mes vives  félicitations à son Excellence, notre Président de la  République du Sénégal Monsieur Bassirou Diomaye  Diakhar Faye ainsi que notre Premier Ministre du Sénégal,  Monsieur Ousmane Sonko. 

Les Sénégalais de la Diaspora ont été aussi parmi ceux qui  ont eu à subir des dommages collatéraux dans la lutte  pour le changement de pouvoir. 

Je vous adresse cette lettre ouverte afin de solliciter votre assistance et intervention diplomatique afin de sauver nos  deux enfants âgés seulement de 6 ans et demi et 5 ans et  demi. 

Un troisième enfant est également né il n’y a même pas 3  semaines et a été séquestré à l’hôpital avec sa mère et, on  m’a empêché d’y accéder le lendemain après-midi alors  que j’avais assisté à l’accouchement la veille et c’est moi  qui avais fait le peau à peau de mon bébé pour stabiliser  son battement de cœur car la maman avait une césarienne  très douloureuse. 

Afin d’éviter la redondance dans l’article paru hier le 23 mai 2024 concernant le dossier de nos trois enfants, cette  lettre ouverte vient donc clarifier rapidement quels sont  les stratagèmes utilisés par la DPJ afin d’enlever les 2  enfants et puis le placement illégal du nouveau-né.

Les 4 jours d’audiences dans le fond en fin mai 2023 et  début juin 2023 qui ont mené au jugement du 09 juin 2023  ont été très chaotiques et les parents n’ont pas eu de  procès équitable. 

Lors de la 1ère audience du 28 octobre 2022, Il avait été également annoncé que c’était telle juge (une Madame)  qui devait siéger et à notre grande surprise c’est un juge  suppléant retraité qui a siégé dans les 4 jours d’audiences de fin mai et de début juin 2023. 

Depuis le début de son intervention en 2022, la DPJ avait  retenu comme motif de compromission : mauvais  traitements psychologiques du fait que mon épouse  quittait le domicile conjugal mais ils ont attendu la veille  du procès (fin mai 2023) pour changer illégalement le  motif et mettre exposition à la violence conjugale car étant adopté qu’en avril 2023. 

La rétroactivité de la loi ou l’application directe ne pouvait  se faire pour un dossier entamé en 2022. 

Lors de ces 4 jours d’audience en fin mai et début juin : le  juge suppléant retraité n’arrêtait pas de crier et de faire  des commentaires partiaux.

Le père a mené à des contre-interrogatoires aux policiers  intervenus dans son logement en date du 23 octobre 2022  & du 24 octobre 2022 : ils ont tous affirmé que la DPJ les  ont appelés pour expulser le père mais que ce n’était pas  de leur rôle et qu’ils ne pouvaient émettre un 810 car  aucune violence conjugale. 

Le père contre-interrogea également la belle-sœur ainsi  que le beau-père. 

Le père contre-interrogea également le voisin. 

Ils ont tous affirmé qu’ils n’ont jamais été témoin d’une  quelconque forme de violence conjugale. 

Le père contre-interrogea également la mère qui affirma  que c’est l’intervenante de la DPJ qui la faisait quitter du  domicile conjugal en l’absence du père sous la menace de  placer ses enfants. 

Le père contre-interrogea également l’intervenante qui  affirma qu’elle a reçu l’ordre de ses supérieurs de séparer  la famille et qu’il y’avait d’autres modèles de famille! 

Le 09 juin 2023, le juge suppléant retraité déclara comme  motif de compromission exposition à la violence conjugale  falsifiant beaucoup d’allégués et en créant des faits qui  n’ont jamais été dits à l’audience.

Le père demanda les audios de ces audiences avec les  contre-interrogatoires mais les audios ont été trafiqués et  le volume diminué; le père envoya une plainte à la qualité  des services du Ministère de la justice du Québec. 

Le père fit un appel de plein droit de ce jugement devant  la Cour Supérieure du Québec mais la DPJ introduisit une  demande de rejet; celle-ci fut refusée par un autre juge de  la Cour Supérieure. 

La juge au dossier affirma séance tenante le 07 février  2024 ceci : « Monsieur DIA, c’est vous la victime dans tout  cela! Entendez-vous » et déclara que son jugement allait  lui prendre au moins 2 à 3 mois mais à notre grande  surprise ce jugement sera rejeté le 20 février 2024 (13  jours après donc on est vraiment loin des mois qu’elle  avait préalablement annoncés en procès). 

Vos services pourront demander les audios du jugement  du 07 février 2024 de la Cour Supérieure du Québec ainsi que les audios des 4 jours d’audiences de la Chambre de  jeunesse de Québec de fin mai 2023 et de début juin 2023 

devant le juge suppléant retraité. 

Le 27 février 2024, le père déposa un appel devant la Cour  d’appel du Québec; le 29 février 2024, les enfants de 6 ans  et demi et de 5 ans et demi furent enlevés à la l’école puis  à la garderie par la DPJ et ils ont été séparés dans 2  

familles différentes. Les enfants étaient sous le choc.

Ces mesures de représailles c’était pour nous forcer de  revenir en Chambre de la jeunesse en mars 2024 au point  de départ alors que le dossier était déjà devant la Cour d’appel de Québec. 

Le juge du Québec, au lieu de rendre sa décision dans les  4h selon l’urgence, il a traîné pendant près de 45 jours son  jugement (un placement déguisé) en faisant fi de l’autorité  de la Cour d’appel et a ordonné après les 45 jours c’est-à dire en mi-avril 2024, que les enfants restent en famille  d’accueil pour 60 jours encore. 

Le juge de la Cour d’appel du Québec malgré le rejet de  l’appel du père indiqua que le juge de la Cour supérieure a  fait beaucoup d’erreurs sur les faits et ces erreurs avaient  été identifiées par le père donc c’était à la juge de la Cour  supérieure de casser le jugement du 9 juin 2023 de la Cour  du Québec. 

Depuis 2 ans maintenant, le père voit ses enfants dans une  salle à lunch de la DPJ une fois par semaine comme  mesures de représailles car il ne veut toujours pas  accepter le motif de compromission, la mère quant à elle a  accepté le motif de compromission.

Près de 90% des avocats de la DPJ d’une ville, deviennent  les mêmes juges jeunesse de cette même ville. Les avocats  des enfants sont automatiquement assignés par l’aide  juridique, qui, deviennent aussi juge de la Chambre de  jeunesse et ils sont tous des avocats du public sans aucune  exception et les 10 premiers de cette liste sont les mêmes  depuis très longtemps car c’est eux qui acceptent de  collaborer avec la DPJ. 

Dans le dossier des enfants DIA, le père avait même  prouvé en audience la connivence entre l’avocate des  enfants (aide juridique) avec l’avocate de la DPJ. 

L’avocate des enfants pleura en salle d’audience et  demanda de se révoquer et elle est partie. 

La nouvelle avocate dans le privé assignée aussi par l’aide  juridique ne fait qu’aller dans le sens de la DPJ. 

Le nouveau-né est né ce début Mai 2024 et quand  l’Hôpital l’a séquestré avec sa mère, le père introduisit une  demande d’injonction à l’Hôpital présentable la 2ème semaine de Mai 2024, mais la juge coordonnateur de la  Cour Supérieure a retardé exprès notre passage en  audience d’urgence pour permettre à la DPJ de venir en  après-midi vers 16h avec une requête non notifiée ni  signifiée afin que l’on me force à passer à la Chambre de  jeunesse et quand je suis arrivé devant la juge de la  Chambre de jeunesse : la juge ne faisait que crier!

Elle affirma aussi que la preuve était déjà terminée car  j’étais absent alors que j’étais dans la salle d’audience de  la Cour Supérieure. C’est un déni de justice. 

Comment un juge supérieur peut se laisser défier par un  juge inférieur ? Du jamais vu ! 

La juge de la Chambre de jeunesse a ordonné que le  nouveau-né soit dans une des familles d’accueil d’un de  nos enfants mais le nouveau-né ne s’y trouve toujours pas  et donc les 3 sont dans 3 familles québécoises différentes maintenant.  

Cela va faire plus de 10 jours maintenant que l’on n’a pas vu l’ordonnance de la juge de la chambre de jeunesse qui a  placé le nouveau-né en famille d’accueil. 

Est-ce que nous sommes dans un trafic déguisé d’enfants ?  Est-ce un système déguisé d’enlèvement d’enfants? 

C’est tout sauf de la justice et je souhaite interpeller  toutes les autorités sénégalaises mais plus spécifiquement  votre aide & intervention urgente. 

Les sociétés civiles des droits de l’enfance, Unicef Sénégal ou autres doivent aussi se saisir de ce dossier.

Nos enfants sont aussi des sénégalais avant tout. La  nationalité québécoise n’existe pas en droit car le Québec  n’est pas un pays mais une province. 

La DPJ doit respecter les conventions internationales telles  que la Convention relative aux droits de l’enfant et la Déclaration universelle des droits de l’homme. 

Le Canada a pris des engagements internationaux et le  Québec ne peut pas se soustraire à ces instruments  juridiques internationaux. 

Aucun enfant québécois n’a été ramené jusqu’ici chez des  familles sénégalaises ni au Québec ni au Sénégal. 

Nos enfants de la diaspora où qu’ils puissent naître, sont  nos enfants et nos richesses de demain et il ne faut surtout  pas que les forces occultes nous les enlèvent. 

Ce combat je l’ai mené non seulement pour mes enfants  mais aussi afin qu’aucun autre enfant sénégalais ou d’une  quelconque communauté culturelle ne puisse vivre cette  cruauté. 

Le code de la nationalité sénégalaise stipule ceci : « Art. 5. – Est Sénégalais :

1• L’enfant légitime né d’un père Sénégalais;

2° L’enfant légitime né d’une mère Sénégalaise et d’une  mère sans nationalité ou de nationalité inconnue;

3° L’enfant naturel lorsque celui de ses parents à l’égard  duquel la filiation a d’abord été établie, est Sénégalais ;

4° L’enfant naturel lorsque celui de ses parents à l’égard  duquel la filiation a été établie en second lieu est  Sénégalais et lorsque l’autre parent est sans nationalité ou  de nationalité inconnue. » 

Les certificats de transcription de mes 2 ans enfants ne  sont toujours pas prêts depuis plus d’un an. 

Une lettre datée du 10 mars 2023 avait été adressée à  Madame le Ministre sortant Me Aïssata Tall Sall pour une  protection envers les enfants ainsi que deux lettres datées  du 11 & 13 janvier 2023 à son Excellence Madame Viviane  Laure Elisabeth Bampassy. 

J’avais aussi suggéré à ce que l’Ambassade puisse assister  aux audiences virtuelles et le père avait obtenu une  ordonnance de la Cour Supérieure afin que l’Ambassade  puisse assister les enfants DIA et M. Diop avait assisté  également à la quasi-majorité des audiences virtuelles  mais avec les échéances électorales, les charges étaient  beaucoup plus élevées et il avait pas eu certainement  l’aval de ces supérieurs afin d’appliquer d’autres actions  diplomatiques via les canaux diplomatiques ou mêmes des  actions juridiques.

M. Diop a eu beaucoup de sensibilité et continue d’en  avoir pour ce dossier.

Le débat est aujourd’hui lancé sur la place des enfants de  la Diaspora sénégalaise face au nouveau monde (forces  occultes) et la diplomatie sénégalaise face à ces enjeux de  société. 

Il y’a des abus dans cette notion de violence conjugale  accaparée par des lobbies féministes ou autres qui veulent  détruire la cellule familiale et nos cultures (contre les  immigrants) ou même par de malhonnêtes femmes qui  veulent également se débarrasser de leurs époux. 

Silence : les Hommes souffrent au Québec ! 

Je convie également vos services aux audiences virtuelles  ci-dessous : 

• Le 03 juin devant la Cour Supérieure du Québec pour  le dossier d’injonction de l’Hôpital qui avait séquestré  notre nouveau-né et leur mère. 

• 10 juin 2024 devant la Cour d’appel du Québec • Le 13 & 14 juin 2024 devant la Chambre de jeunesse  de Québec.

Son excellence Madame le Ministre Yassine Fall, tout en  vous réitérant votre intervention diplomatique, je vous  remercie beaucoup de votre attention et qu’Allah vous  facilite dans vos nouvelles fonctions. 

Qu’Allah facilite également notre Président de la  République du Sénégal ainsi que notre Premier Ministre du  Sénégal face à cette lourde tâche entachée également par  les forces occultes de ce Nouveau-Monde. 

Je remercie également Seneweb d’avoir contacté en vain  la DPJ mais sans réponse et aussi d’avoir contacté  l’Ambassade du Sénégal à Ottawa.

M.DIA