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l'actualités au Sénégal

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Covid-19 au Sénégal : Thérèse Faye Diouf livre sa part de vérité sur la gestion de la crise.

Depuis qu’elle est entrée au Sénégal le 02 Mars dernier, la maladie à Coronavirus ne cesse d’étonner avec une progression qui est toujours dans une phase ascendante. 

Le lundi 11 mai dernier, le président de la République Macky Sall faisant son discours à la nation dans le cadre de la gestion de cette pandémie, a assoupli les mesures qui étaient jusque-là corsées. Ainsi, les mosquées seront autorisées à rouvrir, les marchés aussi reprendront leurs activités 6 jours sur 7 et la reprise des cours fixée au 02 juin, maintenu. Toutefois, dans le cadre de cette reprise des cours, il est notamment important de penser aux tout-petits aussi qui doivent aussi reprendre leur cours.  

Dans ce cadre, la directrice de l’Agence Nationale de la Petite Enfance et de la case des tout-petits s’est exprimée au cours d’un entretien sur « l’As », pour donner ses différents points de vue sur la gestion de la pandémie et sur tout autre aspect touchant les mesures qui ont été prises récemment par le chef de l’Etat mais également, de la position des hommes politiques et leur implication dans la crise sanitaire. Elle s’est exprimee aussi sur les activités liées à la lutte contre la Covid-19, notamment dans sa localité à Diarrère ( région de Fatick). 

C’est un constat général, le coronavirus est toujours là et personne n’ose dire qu’il n’est pas en train de faire son chemin, même s’il existe des gens qui laissent entendre que le pic est déjà atteint. En charge de la question de la petite enfance, Thérèse Faye Diouf aura certainement une pensée sur cette reprise des cours qui est prévue pour le 02 juin prochain. 

Selon la directrice de la case des tout-petits, la réflexion est toujours en cours concernant les classes intermédiaires. « Ce sont des réflexions qui sont en train d’être menées entre les différents acteurs et tenant compte aussi de l’évolution de la maladie », expliquera-t-elle. 

Mais également, elle précisera, qu’en ce qui concerne sa cible notamment les Tout-petits qui est d’ailleurs, la couche la plus vulnérable, « des réflexions spécifiques seront étayées par le comité interministériel pour la reprise des cours. Ainsi, elle a tenu aussi à préciser que l’Agence Nationale de la Petite Enfance et de la Case des Tout-Petits gère 1.678 structures de développement intégré  de la petite enfance qui sont, par ailleurs composées de 798 cases des tout-petits, de 399 écoles maternelles publiques et 481 garderies communautaires ».  
Dans un contexte particulier de crise sanitaire, la directrice de l’ANPECTP rassure qu’il y’aura une stratégie qui sera dégagée après les différentes réflexions avec les acteurs institutionnels pour assurer une bonne continuité des apprentissages des tout-petits. Il y’aura d’ailleurs des recommandations qui seront transmises au comité qui se chargera d’informer les parents et les populations de manière générale. 

Mais également, Thérèse Faye Diouf dira également que les dispositions concernant un meilleur suivi des apprentissages et dans les conditions idoines en dotant les enfants de kits d’hygiène alimentaire et ludique seront prises. 

La part de l’opposition dans la guerre sanitaire
Dès le début de la riposte contre le Covid-19, le président de la République a invité toute la classe de l’opposition à venir s’impliquer avec lui dans cette guerre contre cet ennemi invisible. Ainsi, les rendez-vous au palais de la République ont commencé à se multiplier au bonheur de tous les sénégalais qui estimaient que cette guerre nécessitait l’implication de tous. 

Toutefois, après un peu plus de 2 mois, les démissions commencent à se faire remarquer avec notamment le retrait du Front National de Résistance et celui d’Ousmane Sonko, qui a par ailleurs décrié ces mesures prises dernièrement par le chef de l’Etat, Macky Sall. Selon Thérèse Faye Diouf, ce moment n’est pas à des tiraillements ou des divergences, « il est au contraire à la cohésion sociale et à la paix.  Nous lançons un appel à toute la classe politique pouvoir comme opposition de se retrouver autour des questions essentielles relatives à cette pandémie pour gagner la bataille car, le virus est toujours là, parmi nous. »  

Dans le but de protéger le pays contre les potentiels dangers que le virus pourrait provoquer, le président de la République, selon Thérèse Faye Diouf, «  a pris un certain nombre de mesures depuis l’apparition de la maladie. Toutefois, toute mesure prise est bien réfléchie et en concertation avec les autorités sanitaires et les spécialistes dans le domaine de la santé. Il faut cependant savoir que ces mesures dernièrement assouplies doivent être appliquées aussi en respectant les gestes barrières, le port de masques etc… car, c’est ainsi, comme le suggère le président de la République, qu’il faut apprendre à vivre en présence de ce virus qui est toujours en phase ascendante. »  

La touche de la commune de Diarrère dans la lutte contre la Covid-19

L’apport des collectivités territoriales dans la lutte contre le Covid-19 est très important car, cela permet en quelque sorte d’impliquer les populations au niveau de toutes les communes à s’approprier des mesures d’hygiène et de prévention. 

Au niveau de la commune de Diarrère, selon la maire Thérèse Faye Diouf, dès l’apparition de la maladie, « 40 écoles ainsi que 07 postes de santé dans le privé comme dans le public, ont été dotés de Kits d’hygiène. Mais également, une caravane de sensibilisation avait été initiée par la commune, impliquant les infirmiers et la croix rouge. 

« La commune a également dégagé un budget pour soutenir le programme alimentaire de l’Etat. Dans cette perspective, 2.410 ménages auront à recevoir des kits alimentaires de l’Etat et les 710 ménages restants seront naturellement pris en charge par la commune en recevant chacun : un sac de riz, de l’huile, des pâtes et aussi, du sucre. Ainsi, cet effort du conseil municipal, nous permettra de couvrir 100% des ménages au niveau de l’ensemble de la commune », conclura la maire de Diarrère.