Les ambassades de France et de Norvège dans la capitale malienne, Bamako, ont appelé leurs ressortissants à rester à l’intérieur après que des coups de feu ont été entendus dans la ville de garnison voisine de Kati, alors que des soldats avaient pris les armes et arrêté des officiers supérieurs à la suite de l’incident rapporté ce matin, Le 18 août, à Kati et Bamako, il est immédiatement recommandé de rester chez soi », a déclaré l’ambassade de France sur Twitter.
L’ambassade norvégienne n’a également pris aucun risque, ordonnant à ses ressortissants de rester chez eux.
“L’ambassade a été informée d’une mutinerie dans les forces armées et les troupes sont en route pour Bamako. Les Norvégiens doivent faire preuve de prudence et de préférence rester chez eux jusqu’à ce que la situation soit clarifiée”, a indiqué l’alerte. Les troubles surviennent après plus de deux mois de manifestations de rue appelant à la démission du président Ibrahim Boubacar Keita.
“Ce matin, des soldats en colère ont pris les armes sur le camp de Kati et ont tiré en l’air. Ils étaient nombreux et très nerveux”, a déclaré à l’AFP un médecin de l’hôpital de Kati.
Une source du ministère de la Défense malien a déclaré qu’il surveillait de près la situation, mais a nié que l’action était une «mutinerie».
“La hiérarchie militaire a contacté les troupes. Nous ferons une déclaration officielle dans la journée”, a déclaré la source à l’AFP.
Appelle le président à partir
Cela s’est produit dans un contexte de troubles politiques, alors que l’opposition organise de nouvelles manifestations, appelant le président Keita à démissionner.
Le Mouvement d’opposition du 5 juin (M5-RFP), regroupant divers membres de la société civile, des partis d’opposition, des syndicats et des chefs religieux, a organisé des manifestations de masse contre le gouvernement Keita.
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