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l'actualités au Sénégal

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“Difficultés d’accès au poisson et la reprise des embarcations barsakh : Quel lien ?” (M. L. Diallo)

Pour le beauf du Président, Maire de St Louis, ville accablée par le chômage et qui vit sous la perfusion des pêcheurs de Guet-Ndar. Il faut punir les piroguiers. Cela est inadmissible venant de sa part, après avoir saccagé l’hydraulique, l’assainissement, les bourses familiales, l’aide alimentaire de la covid19 et demain les infrastructures.

On peut faire un constat. A chaque fois qu’il y a eu des revendications des pêcheurs sénégalais sur l’accès à la ressource, les embarcations barsakh reprennent. D’après ce que disent les pêcheurs, en période d’accès à la ressource, des gains journaliers de 100 000 fcfa sont possibles. Dans ces conditions, quel est le sens d’une traversée hypothétique de 400 000 par personne ? Le calcul économique est vite fait, d’autant plus que nous sommes aux environs de la certitude d’un échec.

Du côté des passagers, de quelles informations disposent nos jeunes pour payer 400 000 francs et risquer leur vie ainsi ?. L’Espagne est ravagée par le chômage et la covid 19. Et 400 000 c’est presque le revenu annuel moyen par habitant du Sénégal selon Macky Sall, c’est relativement beaucoup d’argent.

400 000 francs nous rappellent notre argent confisqué par la bande à Franck Timis dans l’affaire des blocs de gaz naturel de St-Louis. Le Sénégal dispose de ressources naturelles à même de créer les conditions pour que les jeunes aient un avenir radieux ici à côté de leurs parents. C’est possible avec la gouvernance démocratique et l’industrialisation planifiée. C’est mon credo. Les jeunes ne doivent pas se décourager, car telle est la volonté des prédateurs de BBY qui pourront ainsi se partager nos ressources naturelles avec leurs parrains étrangers et leurs faux chiffres.

Dossier nouveau : Macky Sall et la culture du wax waxeet, un briseur d’espoir des jeunes

A peine dix huit mois, après avoir prétendu gagner une présidentielle parrainée, Macky Sall fait appel à ses copains du Front de Résistance Nationale (FRN) pour donner souffle à son régime en chute libre. En vérité, il s’est piégé lui -même dès le départ en abandonnant la trajectoire de la gouvernance démocratique contenue dans les Assises Nationales. Il est bon de rappeler que c’est la confiance qui gouverne la société des hommes. Elle s’incarne dans les institutions, dans le capital social. C’est le manque de confiance qui pousse les jeunes valeureux à prendre les embarcations barsakh. Macky Sall n’aurait jamais dû renoncer à son mandat de 5 ans promis et juré partout dans le monde. En le faisant, il a brisé la confiance en un renouvellement du capital social, socle indispensable à la transformation structurelle de l’économie pour créer les dizaines de milliers d’emplois par an afin d’équilibrer le marché du travail. On a beau falsifier les statistiques et inventer une croissance, le fait est que l’économie sénégalaise ne crée pas d’emplois et n’offre pas de perspectives aux jeunes.

Les prédateurs se servent dans les offres spontanées, le pillage du foncier, du gaz etc. Cela va continuer avec le nouvel attelage présidentialiste « dealé » dans une culture de wax waxeet. Voilà le régime de Macky Sall tel qu’il est, tel qu’il se nomme, un briseur d’espoir.

Mamadou Lamine Diallo

Président du mouvement Tekki.