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Enseignement à distance : Les recommandations du ministre Abdourahmane Diouf

Le Sénégal fait face à des difficultés pour orienter ses nouveaux bacheliers qui attendent de longs mois avant de trouver une place dans une université. D’après le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur, en visite lundi à l’Ucad, la solution passe par l’enseignement à distance.
Le ministre, interpellé sur le quota important alloué chaque année à l’Ucad, pense que l’université numérique Cheikh Hamidou Kane ne doit pas être seule dans le distanciel. Pour lui, les autres universités doivent connaître une montée en puissance dans ce domaine.
 « À mon avis, chacune de nos universités, l’UCAD notamment, doit avoir en son sein une dimension enseignement à distance beaucoup plus importante. On ne doit pas avoir d’un côté les universités qui font de l’enseignement à distance et de l’autre des universités plus classiques ».
Certes, la tutelle reconnaît que l’UCAD fait déjà des efforts à ce niveau, mais il pense que ce n’est pas encore suffisant. « Ça doit arriver à un niveau assez exponentiel qui fait que, par exemple, l’UNCHK ne serait pas la seule université dépositaire de 25 000, 30 000, 40 000 étudiants à y être orientés chaque année ».
De l’avis du Dr Abdourahmane Diouf, si chaque université a cette dimension distancielle, le problème de l’orientation des bacheliers pourrait être réglé rapidement. Il se dit d’autant plus optimiste que « maintenant tout ce biais cognitif autour du fait que l’enseignement à distance n’est pas très valorisant a été définitivement réglé ».
D’après lui, ni les étudiants, ni les PATS, ni les enseignants-chercheurs n’ont plus aucun complexe à dire qu’ils travaillent dans une université à distance.