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“Ingratitude” : Tshala Muana secoue la Rd Congo

“Ingratitude”, c’est le titre du nouvel opus de la chanteuse Tshala Muana, sorti ce samedi 14 novembre 202. Une sortie musicale qui fait couler beaucoup d’encre et de salive. D’ailleurs, l’artiste a été placée en garde à vue, censurée et menacée de mort.
 
 
 
Libérée ce mardi après-midi, Tshala Muana a été placée, durant plusieurs heures, en garde à vue, à l’Agence nationale de renseignement. Une nuit aux geôles, pour avoir osé critiquer le président de la République démocratique du Congo, Félix Thisekedi. Ce, à travers sa chanson “Ingratitude” diffusée sur les réseaux sociaux.
 
Elle y raconte l’histoire d’un homme qui a trahi sa femme. Un moyen, pour elle, d’inviter les gens à respecter leurs engagements.
 
Le clip-vidéo est jugé “osé” par le camp présidentiel, car on y voit des scènes politiques congolaises dont l’investiture de Félix Tshisekedi.
 
Face à de telles accusations, Tshala est sur la défensive. Dans une interview accordée à Bbc-Afrique, la chanteuse, danseuse, productrice et femme politique fait savoir qu’elle a été accusée à tort.
 
“Je viens de sortir ma chanson qui porte sur l’ingratitude, et des personnes sur les réseaux sociaux ont réalisé un montage avec les images du président actuel sur ma chanson’’, confie-t-elle.
 
Elle ajoute : ‘’C’est notre chef d’Etat ; je le respecte. C’est le président de la République.’’ Elle révèle également qu’elle portera plainte contre les personnes derrière le montage.
 
La chanson censurée en Rd Congo 
 
Absente depuis de nombreuses années de la scène musicale, Tshala Muana signe définitivement son retour avec “Ingratitude”.
 
Malheureusement pour elle, le morceau est déjà interdit de diffusion à Kinshasa par la Commission nationale de censure. 
 
‘’Il est demandé à tous les médias de Kinshasa et aux journalistes de ne pas exploiter ou diffuser la chanson «Ingratitude», jusqu’au visa express du Comité national de censure», peut-on lire dans un communiqué signé du président provincial de l’Union nationale de la presse du Congo (Unpc), Jean-Marie Kasamba.