C’est en temps de guerre qu’on mesure la bravoure des soldats sur le champ de bataille, mais aussi, c’est en temps de crise qu’on reconnaît la capacité d’un homme politique à gouverner . Apprendre à connaître son peuple, l’écouter, le comprendre et répondre à ses aspirations telles sont les attitudes qu’un dirigeant doit avoir conseillait Quintus Tullius Ciceron à son frère Marcus Ciceron , politique dans la Rome antique, dans “une lettre à mon frère pour réussir en politique” , en 64 avant Jesus Christ.
Apparu en décembre en Chine en passant par l’Italie, l’Espagne, Washington et la France le Coronavirus a fini par arriver au Sénégal ce 02 mars 2020 entraînant le peuple dans la peur et dans l’émoi. Devant une calamité d’une telle ampleur, deux attitudes étaient possibles. La première, celle du pessimiste . Cela consistait à considérer qu’une telle crise sanitaire relèvait des caprices de la nature qui échappent à l’homme et à attendre qu’un jour que la nature veuille beaucoup plus clémente.
La seconde attitude, c’est celle de l’optimiste. Elle consistait à considérer que tout problème à une solution, donc à regarder en face le problème et à le faire front dans une attitude volontariste et rationnelle.cette dernière assertion, signe d’un engagement politique responsable et courageux fut l’attitude du gouvernement sénégalais face à ce fléau qui menaça la survie de notre peuple dès son apparition . La riposte de nos autorités fut brutale et les premiers malades furent guéris.
Le monde entier a salué la gestion exemplaire du Sénégal face à cette ruine mondiale. Mais l’ouverture du globe au commerce du monde a rendu vite la gestion de cette maladie difficile compte tenu de la circulation des personnes. Nos cas de maladie furent importés. Il fallait prendre vite des mesures pour stopper l’hémorragie qui augmentait de jour en jour . En chef de troupe et garant de la sécurité de ses gouvernés, le Président de la République décida courageusement par le décret N 2020-830 du 23 mars 2020 de déclarer l’état d’urgence sur l’étendue du territoire en vertu de l’article 69 de notre constitution et de la loi du 29-69 du 29 avril 1969 assorti d’un couvre feu de 6h du matin à 20h.
Ordonnant ainsi la réduction des rassemblements des personnes dans les lieux publics ainsi que la fermeture de certains , la circulation des personnes entre les régions et quelques jours plus tard la fermeture de nos frontières etc. Quoi de plus pertinent pour un debut? Comme qui dirait en temps de guerre ou de péril il faut s’unir et écouter tout le monde en vue de trouver des solutions adéquates, son Excellence le Pr Macky SALL a, dés le debut de la maladie , appelé au dialogue l’opposition et les membres de la société civile qui succéderont au palais présidentiel.
Les consultations nées de ces rencontres ont renforcé les décisions prises et appuyé l’idée de création d’un fonds de riposte et de solidarité contre les effets du coronavirus, appelé force-cov-19 d’un montant de 1000 milliards de f cfa destinés aux soutiens des secteurs affectés par la crise. Difficile d’avoir le consensus en politique mais à l’unanimité, le peuple a salué cette forte décision du Président Macky SALL et a participé massivement à la collecte de fond, chacun à son niveau.
Ce fonds de riposte a permis à des milliers de familles sénégalaises frappées par la crise de se bénéficier de l’aide alimentaire, de la gratuité de l’électricité , de l’eau, aux secteurs privés de continuer à payer leur employés, aux commerçants et aux transporteurs de continuer à fonctionner, au financement de l’aliment de bétail, aux étudiants rentrés chez eux pour des mesures de sécurité sanitaires de percevoir leur bourses et aux fonctionnaires de percevoir leur salaires en dû forme.
Au moment où, dans des pays voisins, non lointains, la gestion de la crise a fini par diviser gouvernants et gouvernés, au Sénégal l’unanimité et la sérénité autour de la bonne gestion de la crise font credo. Cela n’empêche aux oiseaux de mauvaise augure qui voient de la politique et le mal partout de chanter en decriant une mauvaise gestion du pouvoir . Le moment était-il favorable à la quête d’une popularité politique ? Non sauf si l’auteur d’un tel fait peut être qualifié ce que Daniel Confland appelait ” un homme politique malhonnête, gonflé de vent, qui se pare de belles couleurs pour séduire”.
Il fallait beaucoup de sagesse et d’habileté pour éviter de donner prise aux bavardages unitiles des adeptes de la politique politicienne et de tomber dans leurs pièges tendus pour qu’un tel débat fait de mensonge et de haine ne puisse pas nous retarder dans les défis de cette crise sanitaire. Il est vrai que dans une démocratie, le gouvernement gouverne et l’opposition s’oppose mais en tant de péril éminent qui menace la survie d’un peuple, la raison voudrait que ce peuple en une seule armée unie affronte l’ennemi commun.
Profiter d’une telle situation pour appeler à la discorde, en foulant aux pieds les règles d’une société fondée sur la solidarité, la cohésion sociale et l’entraide mutuelle, c’est méconnaître le fonctionnement d’une nation. C’est pourquoi le mouvement des élèves et étudiants républicains(MEER) du département de Mbour réaffirme son soutien au Président de la République Macky SALL , aux actions du gouvernement pour la maîtrise de la situation et demande à tous les sénégalais ici et d’ailleurs de renouveler leur confiance à nos autorités . Nous sommes convaincus que l’heure n’est pas à la scission mais à l’union. C’est dans l’unité, la solidarité et dans le dialogue que les peuples résistent aux calamités qui les guettent.
Le MEER départemental de Mbour en phase avec le MEER national salue la décision du Président de la République Macky SALL sur la réouverture des lieux de culte surtout en cette période de jeûne, des marchés publics, l’allègement du couvre-feu et toutes les autres mesures prises dans la gestion continue du coronavirus . C’était des demandes sociales et le Président Macky SALL fut très attentif. ” gouverné, c’est écouté son peuple” Nous le félicitations à cet effet et l’encourageons dans les décisions futures qu’il sera appelé à prendre pour la bonne gestion de la crise.
Nous appelons en outre aux parents des élèves en classe d’examen, aux professeurs et toutes les autorités concernées à accompagner le gouvernement dans la mise en place des mesures qui seront prises pour sauver l’année scolaires. A cet effet, le MEER départemental de Mbour adhère à cette ambitieuse initiative du coordonnateur du MEER national, Abdoulaye Diagne ” un étudiant, un masque”. Et à tous les autres élèves et étudiants, nous les demandons de suivre les cours à travers les plates formes et supports mis en place par les autorités scolaires en attendant la prise d’autres décisions en fonction de l’évolution de la situation.
Au monde de la presse, nous les invitons à aider le gouvernement et nos spécialistes dans la maîtrise de cette pandémie à travers le véhiculement des bonnes informations à la population. Nous ne serons terminés sans déplorer certaines émissions de radio et télévision dont la libre antenne qui donne la parole à des personnes non spécialistes du domaine de s’exprimer sur la pandémie en semant de la zizanie dans l’esprit des téléspectateurs qui finissent aux relassements.
Nous devons rester encore concentrés en respectant les consignes données par nos spécialistes. L’heure n’est ni à la politique, ni aux querelles, ni aux sorties infantiles, mais à l’union et à la recherche commune de solutions pour vaincre le mal qui tue chaque jour nos citoyens.” un peuple divisé ne résiste pas aux attaques de l’ennemi” mais unis, nous vaincrons