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Pape Alé Niang: « La décision du Conseil Constitutionnel témoigne à suffisance que l’état de droit est en lambeaux »

La récente décision du Conseil constitutionnel sénégalais de rejeter la candidature d’Ousmane SONKO a suscité des questionnements quant à la rapidité du processus et à la robustesse de la démocratie et de la justice dans le pays. La combinaison de problèmes liés à la documentation de sa candidature et à sa condamnation à une peine d’emprisonnement avec sursis soulève des préoccupations légitimes.
L’absence d’attestation de versement de la caution et des fiches de parrainage, ainsi que le refus des autorités administratives compétentes, ont été cités comme justifications pour l’irrecevabilité de la candidature. Bien que ces lacunes puissent être des motifs valables selon les lois électorales en vigueur, la question de savoir si de telles défaillances devraient être imputées à un candidat ou à des problèmes systémiques nécessite une réflexion approfondie.
La rapidité avec laquelle la décision a été prise soulève également des interrogations. Le respect des normes législatives est crucial, mais la démocratie bénéficie également de processus transparents et réfléchis. La condamnation d’Ousmane SONKO à une peine d’emprisonnement avec sursis, qui le rend inéligible pour une durée de 5 ans, a été un élément déterminant. Cependant, la vitesse à laquelle cette procédure s’est déroulée, sans permettre une analyse approfondie des circonstances spécifiques, peut sembler précipitée aux yeux de certains observateurs.
La démocratie et la justice sont des piliers essentiels de tout État de droit. Les citoyens sénégalais méritent d’avoir confiance dans le processus électoral et de voir leurs dirigeants choisis de manière équitable. Il est impératif que les procédures électorales soient transparentes, justes et respectent les droits fondamentaux, tout en maintenant l’intégrité du processus électoral.
Il appartient aux autorités sénégalaises de garantir que la démocratie et la justice restent des principes inébranlables dans le pays. Cela nécessite un équilibre délicat entre l’application rigoureuse des lois existantes et la préservation des droits et de la confiance des citoyens. La voie à suivre implique une évaluation minutieuse de chaque cas, assurant ainsi une démocratie forte et une justice équitable pour tous.
P.A.N