L’ancienne Première ministre (2013-2014) Aminata Touré a accordé un entretien à nos confrères de la RFM suite au déroulé du procès Adji Sarr-Sonko qui a eu lieu ce 23 mai. Tandis que la presse écume les plaidoiries des parties concernées en plus de la mise en exergue des témoignages, l’ex première ministre avoue qu’elle n’a daigné suivre le procès qu’elle qualifie « d’exhibitionnisme judiciaire indécent » martelant le fait qu’il y avait une pléthore de tares frisant l’indécence.
Aminata Touré note que : « dans le cadre d’un procès, on peut faire ce qu’on a à faire mais dans ce cas la loi a prévu le huis clos pour préserver les droits de la défense. C’est une disposition qui existe dans tous les pays car tous sont innocents jusqu’à la fin d’un procès et dans ce laps de temps, la dignité de cette personne quelque soit doit être préservée ».
Quid des commentaires qui ont fait les choux gras de la presse, l’ex première ministre interpelle les journalistes et ceux qui font les comptes-rendus.
D’après elle, ces derniers ont le devoir vu leur rôle de tampon de préserver la décence qui est capitale pour chaque maillon de notre société car il y a des enfants et des individus de toute catégorie. L’occasion était propice également pour aborder la question de son divorce d’avec Benno bokk yaakar et de son volte face sur l’affaire Sonko lorsqu’elle affirmait que l’État ne détenait l’agenda du salon »sweet beauty ».
À ces mots Aminata Touré rétorque malicieuse: « beaucoup d’eau a coulé sous les ponts entre temps, nous sommes dans une phase différentes de la vie de notre pays .Je ne suis dans l’opposition par hasard j’y suis pour une raison qui engage le pays et j’inscris tout ce qui se passe dans la logique du troisième mandat ».
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